Pourquoi et comment limiter ses emails ?

Nous sommes actuellement en confinement et le télétravail est de mise dans de nombreuses entreprises. Afin d’échanger avec nos collègues nous utilisons tous les jours notre messagerie pour échanger.

Mais vous le savez, tous nos emails sont stockés sur des serveurs de fichiers et finissent par polluer notre boite mail. Puis un jour, nous devons la nettoyer, après plusieurs mois voire plusieurs années.

Mais pour quelles raisons si ce n’est faire de la place quand elle est saturé ?

Notre impact sur l’environnement est réel en utilisant les emails (et autre moyens de communication actuels) :

  • 1 mail c’est 19g de CO2 / an, soit une ampoule basse consommation pendant 1 heure. (20minutes)
  • Pour gérer nos échanges, les datas centers sont obligés de refroidir des centaines de serveurs H24/7J et cela représente 40% de leur consommation électrique. En France cela représente 10% de la consommation électrique (Planetoscope)
  • Un data center de 10 000 m² consomme autant qu’une ville de 50 000 habitants (ActuEnvironnement). Il y avait en 2018 plus de 45 milliard de serveurs dans le monde, 6 fois plus que la population mondiale ! En 2016 les datas center du monde entier ont consommés 417 TWh d’électricité quand la France en a consommé 473 TWh (en 1 année) (arte)
  • 1 internaute c’est 1000 requêtes par an, soit 287 000 tonnes de CO2 ou l’équivalent de 1,5 million de km parcourus en voiture. (Ademe)
  • En moyenne, chaque collaborateur reçoit entre 58 email et en envoie 33 par jour soit 900g de CO2/j soit l’équivalent d’un trajet en voiture de 11km auquel il faut ajouter 18L d’eau (2 packs) pour refroidir les serveurs. (Cleanfox)
  • 1 recherche Google c’est 7g de CO2 soit au total 14 000 000 T de CO2 / j au minimum. (Consoglobe)
  • 1 arbre c’est 5kg de CO2 absorbé par an (Bionoor)
  • 1 tonne de CO2 c’est 1 an de chauffage d’un appartement 3 pièces ; 14 000km de voiture ; 20 aller-retours Paris Londres en avion, 1 aller-retour Paris New-York (Greenit)

Quelles sont les solutions pour réduire notre impact environnemental :

  1. Vider régulièrement les emails inutiles (boite spam, corbeille et faire du tri),
  2. Réduire le nombre de destinataires,
  3. Mettre des liens plutôt que des pièces jointes,
  4. Réduire la taille des pièces jointes (photos, pdf, …),
  5. Installer un filtre antispam contre les messages indésirables,
  6. Utiliser les mails pour les messages vraiment importants,
  7. Utiliser des moyens de communications différents tels que le téléphone (ça marche aussi pour des réunions téléphoniques), ou des messageries instantanées telles que Zoom ou WhatsApp pour des sujets qui ne méritent pas d’être « tracés », sachant qu’évidement la pollution est toujours de mise,
  8. Et enfin, utiliser des SMS plutôt que des messages vocaux …

 

Nous sommes tous concernés. Nous avons pu le constater à maintes reprises depuis plusieurs mois.

Pour ma part, j’essaye de privilégier les appels téléphoniques et j’ai par le passé trop utilisé les mails à destination de mes collègues même en face moi !

Je compte sur vous pour maintenant faire le maximum pour réduire notre impact carbone.